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Pollutions : restitution de l’étude de cas de la ville de Champlan



  • La commune de Champlan est l'exemple type d'une commune en zone périurbaine où la forte proportion d'espaces non constructibles a conduit à une urbanisation éclatée mélangeant infrastructures de transport, zones d'activités, zones habitées et zones agricoles ou naturelles.

    Cette commune d'environ 2 400 habitants concentre, sur son territoire ou à proximité, différentes sources de nuisances. Le réseau routier y est particulièrement dense avec la convergence de plusieurs axes majeurs de circulation (A6, A10, RN20, RN188). Par ailleurs, Champlan est survolée à basse altitude par les avions à l'approche ou au départ d'Orly. De plus, la zone industrielle de Massy, à proximité, comprend plusieurs installations classées pour la protection de l'environnement (chaufferie, usine d'incinération d'ordures ménagères). Enfin, la commune est traversée par des lignes électriques à très haute tension.

    Les habitants et associations de Champlan ont nourri, ces dernières années, des inquiétudes et exprimé de plus en plus de questionnements quant aux impacts potentiels de l'exposition à ce cocktail de nuisances sur leur santé. Dans ce contexte anxiogène, Nathalie Kosciusko-Morizet, alors députée de l'Essonne, a demandé à l'ADEME de coordonner un programme pilote d'études environnementales et sanitaires sur Champlan. Première du type en France, cette étude multicritères s'est attachée à identifier, modéliser et cartographier les différentes nuisances et niveaux de pollution. Ainsi, de janvier 2005 à septembre 2007, ont été passés au crible la pollution de l'air, le bruit et l'exposition aux champs électromagnétiques de basse fréquence ainsi que la dimension sociologique ou la perception qu'ont les habitants de ces nuisances.

    Sous la houlette de l'Ademe, ce programme a bénéficié d'une approche de coopération inédite et innovante en faisant appel aux experts de l'InVS, de l'Afsset et d'Airparif. Sur le plan de la concertation, les habitants de Champlan ont été étroitement associés aux différentes étapes du processus, que ce soit par une implication directe comme sujet d'étude ou comme participant aux nombreuses réunions publiques qui ont jalonné chaque étape du processus.

     Source : Afsset, agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail

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