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Les initiatives du gouvernement des É.-U. pour parer au changement climatique



  • Département d'État des États-Unis
    Le 29 juillet 2007

    Fiche analytique

    É.-U. : besoins énergétiques, développement propre et changement climatique

    Le 31 mai dernier, le président Bush a annoncé une nouvelle initiative
    visant à concevoir un cadre international d'action sur la sécurité
    énergétique et le changement climatique d'ici à 2008. Cette initiative
    vient compléter les programmes nationaux, bilatéraux, régionaux et
    internationaux déjà en place pour relever le grand défi du changement
    climatique mondial et est la preuve de la ferme détermination du président
    Bush de prendre des mesures contre le changement climatique dans le monde.
    Les États-Unis sont en train de mettre en ouvre une politique générale qui
    utilise des mesures nationales ambitieuses à court terme pour s'attaquer au
    changement climatique. Ces mesures sont renforcées par nos investissements
    uniques dans les domaines de la science du climat et des techniques
    énergétiques propres aux États-Unis et à l'étranger.

    Le moyen le plus efficace de remédier au changement climatique est un vaste
    agenda de développement qui stimule la sécurité énergétique et la
    croissance économique tout en encourageant la coopération internationale en
    matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES),
    l'amélioration de la sécurité énergétique et la réduction de la pollution
    atmosphérique. Les États-Unis sont également à la tête d'un large éventail
    de partenariats fondés sur des mesures bénévoles et pratiques de réduction
    des GES, d'encouragement de la participation du secteur privé et
    d'introduction de technologies plus propres.

    Cadre de travail international sur le changement climatique pour
    l'après-Kyoto : le plan présidentiel reconnaît qu'un nouveau cadre de
    travail doit être conçu de façon à renforcer la sécurité énergétique et à
    promouvoir la croissance économique en incluant à la fois les grands pays
    industrialisés et les grands pays en développement. À l'automne, les
    États-Unis vont convoquer la première d'une série de réunions des
    principales puissances économiques du monde et des grands consommateurs
    d'énergie afin de promouvoir un nouvel accord global sous les auspices de
    la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique
    (CCNUCC). Les participants ouvreront de concert à des objectifs mondiaux de
    réduction des émissions qui reposeront sur des stratégies nationales et des
    approches par secteur et qui constitueront des mécanismes à la fois
    pratiques et souples. Cet effort fera fond sur le Partenariat
    Asie-Pacifique sur le développement propre et le climat, entre autres, pour
    mettre au point et commercialiser des technologies énergétiques propres.
    Cette initiative renforcera en outre les travaux de la CCNUCC.

    Mesures nationales à court terme - En 2002, le président s'est fixé pour
    objectif la réduction de 18 % d'ici à 2012 de l'intensité en GES de
    l'économie des États-Unis. Le gouvernement estime que cette mesure réduira
    les émissions cumulées de GES de 1.833 millions de tonnes d'ici à 2012. De
    récentes estimations montrent que ces objectifs seront probablement
    dépassés. Nous disposons de tout un éventail de mesures, dont des dizaines
    de programmes obligatoires, incitatifs ou bénévoles, pour atteindre nos
    objectifs :

    - Le programme EnergyStar a réduit les émissions de gaz carbonique de 125
    millions de tonnes en 2005 ;

    - Des programmes nationaux ont réduit de 11 % les émissions de méthane, qui
    sont de ce fait tombées en-dessous des niveaux de 1990 ;

    - La réduction de la consommation des camions légers permettra d'économiser
    plus de 73 millions de tonnes de CO2 pour la durée de vie des véhicules
    soumis aux nouvelles normes ;

    - Le plan dit « 20 en 10 » permettra de ralentir, voire de stopper, la
    croissance des émissions de CO2 provenant des voitures, des camions légers
    et des 4X4 grâce à l'utilisation de carburants renouvelables.

    Nos mesures sont efficaces - De 2000 à 2005, nos émissions de GES ont
    augmenté de moins de 1,6 %. Selon les estimations, notre taux de croissance
    économique a atteint 3,3 % en 2006, mais les émissions de CO2 ont baissé de
    1,3 %.

    Des investissements sans pareil dans les sciences et les techniques - Les
    États-Unis sont le fer de lance de la conception de techniques de pointe
    permettant de réduire, d'éviter ou de séquestrer les émissions de GES. Le
    président a demandé au Congrès de lui octroyer des crédits considérables
    (37 milliards de dollars depuis 2001) au titre de la science, de la
    technologie, de l'observation, de l'aide internationale et de programmes
    d'incitation. La majorité de ces fonds ont été répartis entre les
    programmes suivants :

    - Programme sur la science du changement climatique (CCSP) : créé en 2002
    afin de superviser les investissements publics dans ce domaine, il permet
    de coordonner et d'intégrer la recherche scientifique parrainée par 13
    ministères et agences participants.

    - Programme sur la technologie du changement climatique : créé pour
    accélérer les découvertes technologiques ayant un pouvoir transformationnel
    telles que l'énergie solaire, les biocarburants, l'hydrogène, les piles à
    combustible, le charbon propre, l'énergie nucléaire et la capture du gaz
    carbonique, qui nous permettent d'envisager un avenir énergétique plus
    propre. Entre 2003 et 2006, nous avons investi près de 3 milliards de
    dollars par an dans ces programmes.

    - Le partenariat Méthane aux marchés : avec 20 partenaires et un réseau
    étendu de projets, ce partenariat permettrait de récupérer chaque année
    l'équivalent de 50 millions de tonnes de CO2 d'ici à 2015.

    - Le Carbon Sequestration Leadearship Forum (CSLF) : le CSLF comprend 22
    partenaires qui ont approuvé 17 projets de capture et de stockage du CO2 et
    ont créé une « feuille de route technologique » pour la coopération
    internationale en la matière.

    - Le Partenariat international sur l'économie de l'hydrogène (IPHE) : ses
    membres ouvrent à l'avancement de la recherche, du développement et de la
    commercialisation de techniques fondées sur l'hydrogène tout en concevant
    des normes communes pour l'utilisation de ce carburant.

    - Le Partenariat Asie-Pacifique sur le développement propre et le climat :
    une initiative présidentielle qui invite le gouvernement et le secteur
    privé de six pays à accélérer l'utilisation de techniques énergétiques
    propres et à revoir leurs objectifs en matière d'énergie, de développement
    propre et de changement climatique. Ce partenariat a notamment connu les
    succès suivants :

    - Le gouvernement des États-Unis a versé 500.000 dollars à un fonds de 120
    millions de dollars d'investissements visant à construire la plus grande
    usine au monde de charbon alimentée au méthane. Lorsque sa construction
    sera achevée, elle permettra d'éviter les émissions de l'équivalent d'un
    million de voitures.

    - Une société américaine fournit 40 mégawatts d'énergie propre dans la
    province de Shanxi, au cour de l'industrie charbonnière de la Chine.

    L'avenir - Les États-Unis sont résolus à ouvrer, chez eux comme à
    l'étranger, à la mise au point de solutions concrètes au défi à long terme
    que représente le changement climatique. Les programmes mentionnés
    ci-dessus ne sont que quelques exemples de nos méthodes globales et
    coopératives.

    (Fin de la fiche analytique)

    Source : Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat.
    Site Internet : http://usinfo.state.gov/fr/
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