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Changements climatiques : les États-Unis adhèrent à la feuille de route de Bali


(Communiqué de la Maison-Blanche)
On trouvera ci-après le texte du communiqué que le porte-parole de la Maison-Blanche a diffusé le 15 décembre, à la suite de l'adhésion des États-Unis à la Décision des participants à la Conférence des parties à la Convention des Nations unies sur les changements climatiques, qui s'est tenue pendant deux semaines à Bali.

(Début du texte)

Les États-Unis se rallient à la Décision adoptée par consensus par les participants à la Conférence des parties à Bali, qui constitue un premier pas essentiel pour veiller à ce que le processus de négociation de l'ONU progresse en direction d'un accord général et efficace pour la période après 2012.

De nombreux aspects de la Décision sont tout à fait positifs, notamment les dispositions relatives à l'importance de la mise au point de technologies non polluantes, au financement de l'application de ces technologies dans les pays en développement, à l'aide aux pays en vue de leur adaptation aux changements climatiques, à la possibilité d'accords avec le secteur industriel sur les émissions (de gaz à effet de serre) et à la lutte contre le déboisement.

Les États-Unis ont de graves préoccupations au sujet d'autres aspects de la Décision alors que l'on entame les négociations. Les États-Unis sont notamment convaincus que, dans trois domaines importants, on n'a pas encore appliqué pleinement le principe d'obligations communes, mais distinctes, qui constitue l'une des bases de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.

Premièrement, les négociations doivent tenir compte du fait que l'on ne peut pas résoudre de manière adéquate le problème des changements climatiques si les pays industriels sont les seuls à s'engager à réduire leurs émissions (de gaz à effet de serre). Les grands pays en développement doivent faire de même. Tout comme les travaux du GIEC nous ont permis de mieux comprendre scientifiquement l'ampleur du problème et de l'action nécessaire, les études empiriques sur les tendances relatives aux émissions (de gaz à effet de serre) dans les grands pays en développement montrent maintenant de façon probante que la réduction des émissions principalement par les pays industriels sera insuffisante pour faire face d'une manière efficace à ce problème d'ampleur mondiale.

Deuxièmement, les négociations doivent établir clairement des distinctions entre les pays en développement en fonction de l'importance de leur économie, du volume de leurs émissions et de l'ampleur de leur consommation d'énergie et lier suffisamment la nature ou la portée des obligations à de tels facteurs. Il nous faut mettre l'accent de manière suffisante sur le rôle important et approprié que les pays en développement qui sont de grands émetteurs de gaz à effet de serre devraient jouer dans le cadre d'une action mondiale visant à s'attaquer aux changements climatiques.

Troisièmement, les négociations doivent établir de manière adéquate des distinctions entre les pays en développement en reconnaissant que les obligations des petits pays ou des pays moins avancés sont différentes de celles des pays en développement plus grands ou plus avancés. À notre avis, ces pays petits et moins avancés doivent faire l'objet d'un traitement plus différencié qui tienne mieux compte de leurs besoins spéciaux et de leurs circonstances particulières.

Il s'ensuit que, pour que ces négociations aboutissent, il est essentiel que les grands pays développés et en développement soient prêts à négocier des engagements, adaptés à leurs circonstances nationales, qui contribueront véritablement à réduire les émissions dans le monde. Un accord pour l'après-2012 ne sera efficace que s'il comprend de telles contributions. Par ailleurs, les États-Unis sont persuadés que tout accord doit aussi tenir compte du droit légitime des grands pays en développement et en fait de tous les pays à accroître leur économie, à se développer d'une manière durable et à avoir accès à des sources d'énergie sûres.

Nous avons vu ce que l'on peut accomplir lorsqu'on se réunit pour ouvrer de concert en faveur d'une cause commune. C'est seulement en faisant le travail nécessaire cette année qu'il sera possible d'atteindre un consensus mondial dans le cadre de la convention en 2009. Les États-Unis comptent participer aux négociations envisagées dans la feuille de route de Bali, dans le processus des grandes économies, dans le cadre du G8 et dans d'autres instances appropriées afin de parvenir à un accord mondial et efficace pour l'après-2012.

(Fin du texte)

Source : Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat.
Site Internet : http://usinfo.state.gov/fr/

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