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Les États-Unis restent sur leur position


Ceux qui espéraient que l'arrivée de Barack Obama à la Conférence de Copenhague marquerait un tournant dans les négociations seront déçus. Dans le discours qu'il a livré ce vendredi 18 décembre, devant les chefs d'État et de gouvernement réunis au Bella Center, le président américain n'a rien avancé de nouveau, réitérant l'intention des États-Unis de réduire leurs émissions de 17 % par rapport à 2005, ce qui représente un maigre -4 % par rapport à 1990 et de contribuer, à hauteur de 10 milliards $ par an au fonds d'un accord global sur le climat si, et seulement si, cet accord inclut les questions d'atténuation, de transparence et de financement. Une promesse que le président du Venezuela, Hugo Chavez, a qualifié de farce, notant que le montant avancé par États-Unis était bien en deçà des besoins des pays en développement et ne représentait pas un engagement significatif de la part des Américains de participer à l'effort d'adaptation aux impacts négatifs des changements climatiques.

 

C'est plutôt le président brésilien, Luiz Ignacio Lula da Silva, qui a semé l'espoir en annonçant que son pays serait prêt à contribuer à un mécanisme de financement sous le protocole de Kyoto si un accord est convenu à Copenhague. Le Brésil, qui n'est pas un pays à l'Annexe I, est considéré comme un pays en développement, ce qui en fait, au même titre que la Chine, un pays bénéficiaire des mécanismes prévus au protocole de Kyoto. Cette annonce traduit la volonté du Brésil que le protocole de Kyoto résiste aux tractations du groupe parapluie qui voudrait bien le voir réduit à un texte dépourvu d'engagements contraignants à l'issue des négociations de Copenhague.

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