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Cameroun : le CICC forme les journalistes de l'agriculture aux exigences pour la durabilité des filières cacao et café


Etat des lieux et perspectives, organisation et rôle des médias dans la promotion des filières cacao et café (Robusta et Arabica). Voilà, entre autres, les grands axes à l'ordre du jour du séminaire de formation organisé à l'endroit de plus d'une quarantaine de journalistes de la rubrique agriculture par le Conseil Interprofessionnel du cacao et du café (CICC) à Yaoundé, ce 30 juillet. Initié par Thierry Djoussi, le président de l'Association des Journalistes Camerounais pour l'Agriculture et le Développement (AJAD), ce conclave a permis au CICC créé en 1991 pour encadrer les producteurs d'imprégner les professionnels de la communication du jargon et des pratiques de production et de commercialisation du cacao et du café,  deux cultures de rente qui occupent une place de choix dans l'économie nationale.
L'objectif de l'Interprofession étant le meilleur traitement et le relai efficace des informations de son secteur d'activité par les journalistes spécialisés, afin que les cacaoculteurs et caféiculteurs s'arriment aux nouvelles exigences du marché international. Notamment, les bonnes pratiques post-agricoles (fermentation, séchage, commercialisation) pour  faire rayonner les produits camerounais sur le marché international, devenu compétitif et sélectif. L'on apprendra de Omer Gaétan Maledy, le Secrétaire exécutif du CICC (une association privée à but non lucratif) que pour assurer la durabilité des deux filières, il a été mis sur pied des programmes structurants tels que : le programme d'Appui l'Organisation de la commercialisation (AOC), l'Observatoire des Changements Climatiques dans les bassins de production du Cacao et du Café (OC4), le programme -'New Generation'' et la certification. Et ce dernier consiste à arrimer les produits camerounais aux exigences (environnementales, sociales et économiques) du consommateur. Dans cette optique, le CICC table sur une certification de 816 400 tonnes de cacao à l'horizon 2015. D'autant plus que les produits ne respectant pas les normes internationales sont appelés à disparaître sur le marché à partir de 2020.
Pour éclairer les participants sur le -'rôle des médias dans la promotion des filières cacao et café'', le président de l'AJAD dira : -'L'information est le premier engrais de l'agriculteur''. Une façon de signifier que les journalistes doivent donner à temps et la bonne information aux producteurs afin que ceux-ci soient toujours édifier.
Au terme du conclave ayant abouti à un partenariat entre les médias et le CICC (qui a pour devise %u2018'Anticipation, Innovation et Action''), M. Maledy a rassuré qu'avec la contribution du Ministère du Commerce et des  partenaires au développement, 2 500 fours du bassin de production du Sud-Ouest seront bientôt réhabilités. Toutes choses qui permettront à terme au différentiel du label cacao-café Cameroun d'augmenter sur le marché mondial. Principale vitrine du cacao camerounais et les différents acteurs du secteur, la 2ième édition de Festicacao, selon les responsables du CICC, se tiendra à Yaoundé, du 28 au 30 novembre 2013.

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