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Les braconniers et les marchands d'ivoire seront dorénavant traités comme les trafiquants d'armes, de drogues et/ou d'êtres humains


C'est l'une des principales résolutions fermes prises ce 13 février 2014 par les représentants des 46 pays présents à Londres (capitale de la Grande Bretagne), au terme de la Conférence contre le commerce illégal d'espèces menacées, initiée par le gouvernement britannique.

En effet, après deux jours de débat houleux, et en présence des pays consommateurs de ces produits comme la Chine et le Vietnam, les participants à cette Conférence ont adopté une déclaration commune visant à renforcer l'arsenal judiciaire contre les braconniers et autres marchands d'ivoire ou de cornes de rhinocéros.

"Cela a été une conférence extrêmement réussie et je pense que les mesures adoptées peuvent marquer un tournant déterminant dans la lutte contre les bandes criminelles coupables de trafic illégal", a souligné William Hague, ministre des Affaires étrangères britannique.

A l'occasion, les gouvernements tchadien, gabonais, tanzanien, éthiopien et botswanais, ont annoncé un plan d'action commune en faveur des éléphants, l'une des espèces les plus menacées par un trafic en pleine croissance.

En rappel, en 10 ans, 62% de la population des éléphants de la forêt africaine a été décimée, et l'espèce est davantage menacée par le phénomène. Aujourd'hui, la population d'éléphants en Afrique est estimée à moins de 500.000 têtes, contre plusieurs millions au milieu du XXe siècle.

En outre, des rhinocéros sont aussi fauchés pour leurs cornes, par ces chasseurs illégaux. 

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