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L'approbation du projet minier de Sisson dénoncée par les populations autochtones du Nouveau-Brunswick


Mis en examen depuis 2008, le projet minier Sisson devrait bientôt voir le jour. Après une révision complète du projet et plusieurs consultations, l’ouverture de la mine a été approuvée en décembre dernier par le gouvernement Gallant. Les promoteurs devront cependant respecter 40 conditions liées à la qualité de l'eau, de l'air et de l'environnement, a indiqué le ministre de l’Environnement et des Gouvernements locaux, Brian Kenny. En effet, la mine d’extraction de molybdène et de tungstène à ciel ouvert sera construite sur un terrain de 12,5 kilomètres carrés près de Napadogan au nord de de la ville Fredericton. Selon le promoteur Northcliff Resources, les travaux de construction procureront du travail à 500 personnes et l'exploitation de la mine créera 300 emplois à temps plein.

Toutefois, bien que la réalisation de ce projet soit perçue comme une activité qui donnera  une nouvelle dynamique à l’économie de la province, les populations autochtones disent craindre des impacts négatifs de sa réalisation sur les sources d’eau de la région. Ces craintes sont exprimées au sujet de la méthode de traitement de l'eau utilisée pendant l'exploitation de la mine. En effet l'eau utilisée dans le processus d’extraction des minerais sera d'abord entreposée dans un immense bassin de réception et  par la suite libérée petit à petit après la fermeture de la mine (Radio-Canada). Dans un communiqué de presse publié après l’approbation du projet, six chefs malécites affirment que « l'approbation précipitée de la mine Sisson nous a mis en colère » (Radio-Canada). Selon monsieur George Ginnish porte-parole des chefs micmacs « Les Micmacs n'ont pas été invités à s'asseoir avec la province ou le promoteur pour discuter de ce projet »

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