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Le CICC place 2014 sous le signe de la poursuite des politiques de relance et de durabilité des filières cacao et café au Cameroun



  • Le CICC place 2014 sous le signe de la poursuite des politiques de relance et de durabilité des filières cacao et café au Cameroun

    C'est la principale résolution prise par les membres du Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café (CICC), au terme de la 22ème Assemblée générale ordinaire tenue le 27 février 2014 à l'Hôtel Mont Febé à Yaoundé.

    Dans ce sens, ces propos d'Apollinaire Ngwé, président du Conseil exécutif du CICC rassurent les acteurs des deux filières : "Nous avons commencé un travail qui est loin d'être terminé. C'est une tâche immense. Nous allons poursuivre ces actions de longue durée que nous avons engagées en 2013. Il s'agit, notamment, du programme New Generation et de l'appui à l'organisation de la commercialisation interne. Bien évidemment, avec l'appui financier de la World Cocoa Foundation, nous allons initier des actions nouvelles. A la mesure de nos moyens, nous allons aider les producteurs à renouveler leurs plantations".

    Selon les responsables du CICC, New Generation est "un programme qui vise à l'insertion et l'encadrement des jeunes dont l'âge varie entre 18 et 35 ans, dans la production de cacao et du café de qualité".

    En d'autres termes, c'est une plateforme qui promeut la durabilité des deux filières par l'implication des jeunes dans la culture du cacao et du café à travers la formation, la mise à disposition d'intrants et de référents, l'encadrement et l'appui techniques, le parrainage pour la certification.

    Au-delà de New Generation, il y a, entre autres, le programme de promotion de Bonnes Pratiques (BP), l'Observatoire des Changements Climatiques dans les bassins de production de Cacao et de Café (Oc4), le programme de Développement et de Transformation Locale (Transfol), le Programme d'Urgence pour la Relance Ciblée sur la caféiculture (PURC café) et le programme d'Accès des producteurs aux Financements (Afin)

    Et pour ce faire, un budget annuel de 1,7 milliard de francs Cfa a été adopté, contre 1,4 milliard pour l'exercice 2013.

    Bien plus, les nouveaux projets visant à redynamiser les deux cultures de rente ont été présentés au cours de la cérémonie de clôture des travaux des assises dont l'éclat a été rehaussé par la présence de plusieurs partenaires au développement (WCF, Theobroma, UE...), présidée par Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce (MINCOMMERCE).

    En rappel, la production camerounaise du cacao est de 230.000 tonnes et celle des deux cafés (Arabica et Robusta) 16.142 tonnes, pour la campagne 2012-2013.

     

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