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Comment freiner la flambée de l'emballage plastique non-bio au Congo ?


Dans ce pays de l’Afrique centrale, 4 milliards de sacs plastiques sont distribués chaque année, représentant 80.000 tonnes de déchets. Véritable fléau pour la faune et la flore, notamment en milieu marin, le sac plastique produit au moins trois types de pollutions : visuelle, de l'air et du milieu marin.

C’est ce constat qui a poussé l'association DAC (Développer Autrement le Congo) à proposer des actions qui portent principalement sur la sensibilisation, à travers les campagnes et slogans autour du message « 20 mn  d'utilisation et 400 ans pour se dégrader ». Cette association promeut ainsi à sa manière, l'éco responsabilité des Congolais.

La solution alternative proposée par l’Association, d’ailleurs adoubée par l’Etat, est l’utilisation du sac en amidon de maïs, qui de l’avis des responsables « est réellement 100% biodégradable et compostable ». Il permettrait, d’après la DAC, d'avoir des filières de traitement des déchets plus respectueuses de  l’environnement. De plus, le sac amidon se décompose en quatre mois seulement.

Selon Jean-Claude Beri, directeur exécutif de DAC, les objectifs visés par la campagne que vient de lancer son association  sont entre autre,  susciter une démarche citoyenne en fédérant un grand nombre d’acteurs de tous horizons ; éduquer et sensibiliser tous les Congolais  aux écogestes, au tri sélectif, à la réduction à la source des déchets et à la durée de vie des macro-déchets et  nettoyer les calanques des déchets qui s’accumulent depuis des décennies et qui les polluent.

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