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La convergence technologique "durable" : coûteuse, mais fructueuse ?


Qu'y-a-t-il de commun entre une offre commerciale "quadruple play" et un système de traitement des algues vertes ? Ce sont deux illustrations de la pertinence de la convergence technologique appliquée à des secteurs très différents. Ainsi, les frontières entre les métiers et les secteurs implosent au profit de l'innovation et de l'association de nombreuses technologies. 

Un concept venu des technologies numériques 

Appliqué avant tout au secteur des technologies numériques, la convergence technologique illustre l'évolution de divers procédés, ayant initialement des fonctionnalités bien distinctes, vers des technologies qui se synchronisent. Typiquement, un PDA (ordinateur de poche) intègre et synchronise toute une palette de technologies numériques, à la base distinctes les unes des autres : textes, musiques, vidéos ou encore internet. 

Energie, environnement et développement durable convergent 

Désormais la convergence technologique s'applique à d'autres secteurs. Des systèmes innovants font par exemple aujourd'hui converger les secteurs de l'énergie, de l'environnement et du développement durable. La maîtrise de l'énergie est certainement le défi le plus important où la convergence technologique prend tout son sens. Elle regroupe des techniques toujours plus innovantes permettant de diminuer la consommation d'énergie d'un bâtiment, d'un territoire voire même d'un pays dans un souci d'économies financières, de maîtrise des coûts et de réduction de l'empreinte écologique. Les opérateurs doivent donc s'adapter à une nouvelle réalité et évoluer vers des structures de distribution en réseaux intelligents encore appelés "smart grids". 

L'approche "smart grids" 

Les smart grids permettent donc de moderniser les réseaux électriques tout en garantissant la sûreté, la qualité et la stabilité des systèmes. Schneider Electrics en a fait un de ses pôles d'innovation et propose aujourd'hui des solutions d'efficacité énergétiques et des systèmes de connexion aux réseaux intelligents dans des domaines très variés : le bâtiment, les maisons, les sites industriels et les centres de données. A terme, c'est à dire à l'horizon 2020, les smart grids pourraient aider à réduire de 9% la consommation énergétique de l'Union européenne, et de 9 à 15% ses émissions de CO2. 

L'innovation à tout prix 

Même si elle s'avère coûteuse, l'innovation dans le domaine des nouvelles technologies appliquées au secteur énergétique est indispensable pour l'avenir. Plusieurs centres de recherche sont en pointe aujourd'hui en France sur ce sujet. Citons l'Institut Carnot Energies du Futur qui rassemble à lui seul quatre laboratoires grenoblois couvrant un vaste panorama des recherches actuelles en énergies du futur. Leurs domaines de recherche sont variés et complémentaires : matériaux avancés, génie électrique, mécanique, systèmes énergétiques, énergie solaire, électrochimie. Ce ne sont pas moins de 4 000 chercheurs provenant de pôles d'innovation ou de centres de recherche & développement de grands groupes comme Air Liquide, Alstom Power Hydro ou St Microelectronics qui contribuent à la recherche. L'intérêt de cette complémentarité des domaines de recherche, c'est qu'ils convergent vers une thématique centrale qui accélère le processus d'innovation et de transfert vers les secteurs industriels. 

S'adapter aux marchés et aux attentes sociétales 

L'innovation industrielle est, quant à elle, incarnée par quelques entreprises françaises particulièrement dynamiques. Le groupe CNIM a ainsi fait de l'innovation sa première réponse pour s'adapter à ses marchés, aux attentes sociétales et pour anticiper les fortes évolutions technologiques actuelles et à venir. CNIM est une ETI (Entreprise de taille intermédiaire) qui conçoit et réalise des ensembles industriels clés en main à fort contenu technologique et qui propose également des prestations d'expertise, de service et d'exploitation notamment dans les domaines de l'environnement et de l'énergie. Le défi que doit relever ce type de société, c'est de trouver des solutions toujours plus innovantes mais aussi industriellement viables. CNIM y parvient grâce à une maîtrise de la convergence des technologies et propose ainsi des solutions s'intégrant dans un processus multi-filières pour maîtriser les principales étapes du cycle de traitement des déchets et de la biomasse. En devenant un spécialiste de la valorisation énergétique, CNIM a prouvé l'efficacité et la viabilité de la convergence technologies dans les secteurs de l'énergie et de l'environnement. 

La campagne Energie durable pour l'Europe 

Lancée en 2005 par l'Union européenne, la campagne Energie durable pour l'Europe se poursuit et continue à permettre à plusieurs entreprises innovantes d'aboutir sur des projets dans les domaines des énergies renouvelables, de l'efficacité énergétique, des transports propres et des carburants alternatifs. Ainsi, CNIM a pu bénéficier du soutien de l'Union européenne pour 6 de ses projets de valorisation énergétique. Ce concours lui permet de valoriser un supplément d'1,5 million de tonnes de déchets chaque année sous forme de chaleur et d'électricité, sur un total de 20 millions de tonnes déjà valorisés par les différentes unités de traitement de l'entreprise. 

Ainsi, énergie et environnement deviennent de plus en plus indissociables grâce à une politique d'innovation toujours plus pointue et pour l'avènement de technologies toujours plus propres.

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